Avant qu’il ne soit trop tard

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Avant qu’il ne soit trop tard

Avant qu’il ne soit trop tard

Bussigny est en pleine expansion. Le recensement de 1924 a établi qu’il y avait 1337 habitants. Le taux de développement récent a été et reste spectaculaire. Aujourd’hui, cent ans plus tard, nous approchons une population dix fois plus grande. Les industries et les paysages de Bussigny ont changé et bon nombre de ces changements se sont produits dans l’histoire vivante. Mais pour les nouveaux arrivants dans la ville, il est difficile d’accéder à cette l’histoire fascinante.

Il reste quelques habitants qui se souviennent de la décennie précédant l’Exposition nationale suisse de 1964 et du Bussigny d’autrefois. Ils peuvent parler des marais et des gravières du Veillon. Ils connaissent les industries qui ont été trouvées le long de la rue de l’Industrie. Ils se souviennent d’au moins 20 fermes et de l’importance des familles agricoles comme les Neyret, Moret, Bessat, Bracher, Pittet et Barraud et bien d’autres encore pour leur impact sur la vie du village (et sur la politique locale). Ils se souviennent de beaucoup de vergers et aussi des vignobles qui ont donné leur nom à ‘Grandvignes’. Certains racontent l’histoire de l’homme qui gardait un lion à Bussigny…

Mais où peut-on accéder à toutes ces histoires et à bien d’autres encore, et pour combien de temps ? Les photographies anciennes ne peuvent nous renseigner que de manière limitée, alors que la mémoire vivante des personnes nées à Bussigny avant le milieu des années 1950 est riche. L’objectif du postulat est que certaines de ces personnes racontent l’histoire du village de leur propre voix. Des personnes qui peuvent encore se souvenir de leur enfance dans les années 1950 et 1960. L’idée serait de rendre ces enregistrements accessibles au public et peut-être d’ajouter progressivement de nouveaux enregistrements à l’avenir.

Dans le Programme de législature de Bussigny 2021-2026, Projets stratégiques point 4.1 on peut lire : « -développer l’infrastructure socio-culturelle en mettant à disposition un centre culturel. » Que le futur centre culturel soit modeste ou ambitieux, un tel projet d’histoire locale n’aurait pas d’impact important sur le budget, bien qu’un financement soit nécessaire plus tard en fonction de la manière dont les enregistrements seraient présentés. Par exemple, une possibilité serait d’associer les enregistrements à un plan de Bussigny. Mais la tâche d’interviewer nos habitants les plus âgés doit être accomplie bientôt – avant qu’il ne soit trop tard.

Le soussigné invite la Municipalité à étudier l’opportunité d’enregistrer les histoires de certains des plus anciens habitants de Bussigny en vue de mettre ces enregistrements à la disposition du public à une date ultérieure, par exemple, dans le contexte d’un futur centre culturel.